Le Syndicat mixte du bassin de Thau a participé le 25 janvier à Paris à une journée d’échanges organisée par la Fédération nationale des SCOT pour évoquer la complexité des dispositions de la loi littoral. Présentée à l’origine comme un texte visant à éviter la privatisation du littoral, la loi du 3 janvier 1986 reste complexe à mettre en œuvre. Assez vague dans ses notions, cette loi fait l’objet d’une jurisprudence nourrie et pose souvent des problèmes d’interprétation à l’échelle de temps des SCOT.
Cet état de fait n’est cependant pas étonnant vu la complexité des problématiques qui touchent le littoral. Ces zones se situent en effet au croisement de nombreux enjeux car soumises à une forte pression démographique tout en étant exposées à des risques naturels spécifiques comme le recul du trait de côte ou le phénomène de submersion marine.
Le défi pour les structures en charge de l’aménagement du territoire est de bien prendre en compte tous ces enjeux dans leur projet de schéma de cohérence territoriale. Afin de leur faciliter la tâche, la fédération nationale des SCOT souhaite créer un club pour permettre aux techniciens des structures adhérentes d’échanger sur leurs pratiques, de capitaliser leurs expériences et de compléter leurs connaissances.
Thau : 1er SCOT doté d’un volet littoral et maritime
Le Syndicat mixte du bassin de Thau reste très attentif à toutes les questions liées à ce sujet. Pour rappel, le bassin de Thau est le premier territoire en France à s’être doté d’un volet littoral et maritime afin de préserver ces espaces mais également les activités traditionnelles qui s’y exercent comme la pêche et les cultures marines.
Le Syndicat mixte du bassin de Thau a également participé le 2 février à Narbonne à une rencontre régionale Occitanie sur le thème : Commerce d’aujourd’hui et de demain : quelle stratégie commerciale à l’échelle du SCOT ?