Noémie Le Gars, ingénieure à AgroParistech réalise un stage de six mois au Syndicat mixte du bassin de Thau. Sa mission : rendre opérationnelles les prescriptions du Schéma de cohérence territorial en matière de protection des espaces de circulation des espèces naturelles du territoire.
Sur Thau, plusieurs types d’espaces ont été identifiés : aquatiques comme les cours d’eau, terrestres comme les friches agricoles mais aussi aériens comme les ripisylves. L’enjeu est bien de réfléchir l’aménagement du territoire en préservant ces corridors écologiques qui favorisent la préservation des espèces.
Cours d’eau, friches agricoles, forêts… autant d’espaces à préserver
La mission va donc consister à identifier le rôle de chaque acteur et des interlocuteurs de terrain pouvant contribuer au projet (chambre d’agriculture, associations, SAFER, communes…).
Une attention particulière sera portée sur les corridors présentant des besoins en termes d’entretien et de restauration. Sur le territoire, la présence importante de friches agricoles constitue un véritable enjeu. « Non entretenus, ces espaces peuvent rapidement devenir des milieux fermés qui sont moins favorables au développement d’un grand nombre d’espèces. C’est pourquoi il est nécessaire de favoriser leur entretien par une gestion pastorale, l’implantation de nouvelles cultures…. », informe Noémie Le Gars.
Les haies arborées servent de repères aux chauves-souris pour se déplacer
Un travail de recensement des outils de gestion pouvant être mobilisés dans cet objectif est également en cours. Des exemples ont déjà été identifiés comme le bail rural à clause environnementale ou encore les contrats de territoires corridors tels que mis en place par l’ex Région Rhône Alpes.
Un autre volet du stage consistera à étudier la place des trames vertes et bleues dans le cadre de la compétence GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations).