Le SMBT supervise un arsenal de capteurs hydrologiques sur le bassin de Thau. Son objectif est d’assurer un suivi global de l’eau, en surface comme sous la terre. Le dispositif peut être scindé en deux réseaux. Le premier, fonctionnant manuellement, couvre plusieurs types de sites. Il s’étend sur 3 cours d’eau (le Pallas, le Nègue Vaque et la Vène), où des stations récemment rénovées mesurent les hauteurs d’eau et débits. Des informations précieuses pour lutter contre le risque d’inondation. Trois sources (Cauvy, d’Ambressac et la Roubine) sont aussi équipées. Par ailleurs, pour prévenir les risques de submersion marine, des sondes, placées au port de Bouzigues et dans le canal de Frontignan, enregistrent les niveaux de la lagune de Thau et de l’étang d’Ingril. Dix-neuf stations de pluie permettent aussi de quantifier l’eau qui s’écoule et celle qui s’infiltre. Le deuxième réseau, automatisé, étudie en temps réel les eaux souterraines du Pli ouest où 12 stations de suivi piézométrique (18 prévues fin 2020) renseignent sur le taux de remplissage de l’aquifère. En 2019, la source sous-marine de la Vise a également été équipée par le BRGM d’instruments de mesure. Autant de données qui iront alimenter le programme DEM’EAUX THAU conçu pour mieux gérer les prélèvements et éviter les phénomènes d’inversac.