Pilotée par le Syndicat mixte du bassin de Thau avec le soutien de nombreux partenaires, l’étude sur le schéma d’aménagement des zones conchylicoles du bassin de Thau vise à soutenir et pérenniser cette activité prioritaire de la lagune de Thau. Depuis la moitié du XIXème siècle, le bassin de Thau est le berceau d’une activité conchylicole qui est devenu au fil du temps un élément structurant du présent et de l’avenir de la lagune. Les collectivités ont fait de cette vocation conchylicole et de pêche une priorité au sein des stratégies d’aménagement du territoire. Pour autant, la gestion des zones conchylicoles reste complexe car soumise à un enchevêtrement de textes législatifs et à une multiplicité de compétences. Le secteur est également confronté à un ensemble d’évolutions, d’opportunités et de menaces. Inscrit au Schéma de Cohérence Territoriale, le schéma d’aménagement des zones conchylicoles a pour objectif d’améliorer l’aménagement de ces zones pour garantir un développement pérenne de ces activités. Il vise aussi à renforcer l’identité conchylicole propre au bassin de Thau tout en offrant de nouvelles opportunités de diversification d’activités attendues par une partie des professionnels. Financée dans le cadre du DLAL FEAMP Thau et sa bande côtière (fonds européens pour les affaires maritimes et la pêche), cette étude va permettre, à la suite d’un long travail de diagnostic, d’élaborer un schéma d’aménagement général pour l’ensemble de la lagune ainsi qu’un schéma pour chaque port.
Cette étude permettra de définir un cadre de développement pour les zones conchylicoles de Thau (général et par zone) et d’apporter les bases d’une programmation de travaux phasée et chiffrée. Stationnement, voiries, déchets, réseaux, desserte, éclairage… feront l’objet d’un diagnostic poussé ainsi que l’ensemble des préoccupations fonctionnelles, urbaines, paysagères et environnementales de chaque zone. L’objectif est de donner plus d’ambition, d’innovation et de cohérence à ces zones d’activité tout en veillant à préserver leur vocation prioritaire et leur identité paysagère. D’un montant de 100 000 euros HT, l’étude est financée par l’Europe, l’Etat, la Région, le Département et le SMBT. Lancée en janvier, elle devrait s’achever au 1er trimestre 2019.