Rappelez-vous, l’an dernier au mois de mars, le taux de coliformes fécaux dans la lagune de Thau flambe conduisant à une fermeture de la commercialisation. Pourtant, aucun incident réseau n’est déclaré et les spécialistes s’interrogent. La solution est vite trouvée. Des nuées d’oiseaux recouvrent les tables où sont situés les points de suivi environnemental.
Une analyse des prélèvements envoyée à Brest confirmera que les coliformes trouvés dans la lagune ne sont pas d’origine humaine mais aviaire. Ceux-ci n’ont pas de conséquence pour l’homme mais faussent néanmoins les résultats d’analyse.
Le SMBT travaille sur plusieurs pistes pour endiguer ce problème.
Une réunion organisée en août dernier avec les différents partenaires concernés dont la Ligue de Protection des Oiseaux, IRD (Institut de Recherche pour le Développement), Sète agglopôle Méditerranée et les conchyliculteurs a permis de jeter les prémices d’une stratégie coordonnée.
Des solutions comme la généralisation des effaroucheurs sur les tables conchylicoles en prévoyant l’installation de reposoirs compensatoires pourraient être envisagées. Le projet de sectorisation de la lagune en plusieurs zones conchylicoles pourrait aussi éviter de pénaliser l’ensemble de la profession en cas de mauvais résultats. Enfin, la systématisation du génotypage des prélèvements pour identifier l’origine des marqueurs (humaine ou aviaire) pourrait aussi être mise en place.
Une nouvelle réunion sera organisée dans les mois à venir pour préciser les options à retenir.
A suivre…