Une étude va démarrer ces prochaines semaines pour construire un plan de gestion stratégique des zones humides à l’échelle du bassin versant. Il permettra de cibler les secteurs les plus stratégiques pour la préservation des ressources et des milieux aquatiques, puis de mettre en œuvre des actions opérationnelles de gestion, de préservation ou de restauration des zones humides.
Sur le périmètre du SAGE, 31 zones humides de plus de 1 hectare ont été recensées par le Département en 2006. Elles représentent plus de 9 600 hectares, sachant que la lagune de Thau fait à elle seule 6 800 hectares. Cet inventaire non exhaustif sera complété dans le cadre de cette étude afin d’approfondir la connaissance des zones humides du territoire et de pouvoir construire une réelle stratégie de conservation, de protection, de gestion et de valorisation de ces espaces naturels.
De plus, les zones humides apportent de nombreux services au territoire et à la société, comme recharger les nappes d’eau souterraines, préserver la biodiversité, réguler les crues, améliorer la qualité de l’eau, réguler le microclimat ou encore apporter des usages économiques. Cibler les zones humides sur lesquelles appliquer une stratégie de gestion permet donc également de prioriser les services rendus sur lesquels mettre l’accent.
Concrètement, cette étude comportera plusieurs phases dont :
- L’identification de zones humides effectives ou probables à partir d’un travail de cartographie puis de relevés de terrain;
- L’identification des fonctions des zones humides leur permettant d’apporter des services rendus, les pressions qui s’exercent sur ces milieux, et donc les zones humides à enjeux forts sur lesquelles intervenir;
- La formalisation d’un plan de gestion stratégique des zones humides sur l’ensemble du territoire, en concertation avec les acteurs concernés, et validé par la Commission locale de l’eau;
- Découlant du plan de gestion stratégique : la rédaction d’un plan d’actions de restauration et de préservation des zones humides afin de passer rapidement à la mise en œuvre.
Pour réaliser cette étude, le SMBT a fait appel au prestataire ECOVIA.
L’étude qui doit démarrer dans quelques semaines durera deux ans.