Ce défi doit évidemment tenir compte du fait que le territoire est attractif. En organisant l’espace et en adaptant l’offre à la demande, le SCOT veille à répondre aux besoins de chacun.
Contenir la croissance démographique
Comme toute zone du littoral, le bassin de Thau est attractif. Le solde migratoire est positif et plus important que la hausse de la démographie locale. L’objectif est d’accueillir ces nouvelles populations sans dénaturer le territoire. Les objectifs de croissance démographique doivent pour cela être contenus. Le premier schéma de cohérence territorial adopté à l’unanimité en février 2014 fixait à 1,41% la croissance démographique. Aujourd’hui, cet objectif est atteint puisque le taux de croissance de 2009 à 2016 s’élève à 1,05%.
Favoriser le renouvellement urbain
Pour rester authentique et respectueux de son environnement, le bassin de Thau doit limiter la consommation d’espaces. La priorité est d’abord de densifier la production de logements au sein du tissu urbain, de réhabiliter les quartiers, de combler les dents creuses. Le premier bilan du SCOT témoigne de cette dynamique puisque la plupart des logements mis sur le marché entre 2009 et 2016 ont été créés dans le tissu urbain.
Adapter l’habitat aux évolutions de la société
Pour permettre aux habitants dont le niveau de vie est peu élevé de se loger, le territoire s’est fixé un objectif de production de logement social ambitieux avec un taux de 25% dans toutes les villes de plus de 3500 habitants. L’offre de logements devra également tenir compte des évolutions sociétales. Le vieillissement de la population et le desserrement des ménages sont deux facteurs conduisant à une demande plus forte de logements mais de plus petite dimension. La lutte contre l’habitat indigne est un objectif partagé par l’ensemble des communes et des actions fortes sont menées dans ce domaine par Sète agglopôle Méditerranée notamment. Celles-ci s’accompagnent également d’un objectif d’efficacité énergétique.