Déjà, au néolithique, les chasseurs-cueilleurs descendaient de l’Hortus l’été pour jouir des ressources de la lagune de Thau. Plus tard, les Romains ont initié la culture des coquillages tandis que les bienfaits des eaux thermales étaient déjà appréciés sous l’Antiquité. Bref, si l’économie locale a évolué sur la forme, elle est toujours, sur le fond, basée sur les formidables atouts naturels du Bassin. Sauf qu’aujourd’hui, pour se maintenir et se développer, ces activités ont besoin d’espaces, de services et de ressources réservés.
Le SMBT, qui pilote le dispositif DLAL Feamp (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche), a pour mission de veiller au maintien et à la cohabitation de ces activités traditionnelles avec les autres pans de l’économie du bassin. Territoire en transition écologique, Thau veut aussi expérimenter des idées nouvelles, faire de l’économie bleue un pilier et privilégier les activités sobres en eau, en énergies et en matières.