Lié à l’héliotropisme, au thermalisme, à la plaisance ou aux croisières, le tourisme contribue largement à l’économie du bassin de Thau mais pour se maintenir et se développer, il doit s’inscrire dans un objectif de protection de ce territoire de grande vulnérabilité environnementale.
Une offre éco-touristique
Aujourd’hui, l’activité touristique profite essentiellement à l’économie littorale et devient secondaire en zone rurale. Pourtant, les interactions avec les autres filières comme la pêche et la conchyliculture ou l’agriculture pourraient nettement se développer. Ces activités traditionnelles sont des composantes de l’identité de la destination et contribuent à son attractivité. Les offres comme les visites, les ventes de produits doivent être consolidés et contribuer à désaisonnaliser la fréquentation touristique grâce au développement de l’agro-tourisme, du tourisme rural, fluvial ou d’affaire. Le territoire dispose également d’un fort potentiel pour faire émerger un tourisme nature centré sur la découverte de ses milieux naturels. Des actions existent déjà mais elles méritent d’être consolidées.
Un impact sur l’eau et la qualité des milieux
Alimenté par des ressources en tension, le bassin de Thau doit veiller à ne pas créer de déséquilibre entre ses besoins et ses ressources. La fréquentation touristique qui conduit à une forte hausse de la population en période estivale doit être prise en considération dans la gestion durable de cette ressource. A travers son étude besoins/ressources, le SMBT teste différents scénarios pour établir des plans de gestion et des limites de fréquentation. De même, le développement touristique doit se faire dans le respect de la qualité des milieux en terme d’aménagement et de traitement des eaux notamment.
Des pratiques responsables
Sur Thau, la maîtrise des impacts du tourisme et des activités récréatives sur les milieux naturels est primordiale. Le SMBT anime avec différents partenaires des actions de sensibilisation pour tous types de public. Il veille au développement maitrisé des activités utilisatrices des espaces maritimes autre que la pêche, la conchyliculture et l’activité portuaire sur les milieux maritimes et au respect des contraintes dans ses politiques d’aménagement.